28 mars 2024

J’ai installé une barrière de parking et j’en suis fier.

Courrier reçu d’un client. Toute ressemblance avec des faits réels ou ayant existé n’est pas le fruit du hasard.

 

J’habite dans une résidence de la région Parisienne Ouest. Nous sommes nombreux dans la résidence. Quand je dis nombreux, je parle de quelques centaines de foyers.

Lors de la construction de la résidence, dans les années 70, le gars affecté au calcul des places de parking devait avoir une conception archaïque de la société, parce qu’il avait compté une place de parking par foyer.

Si on compte bien aujourd’hui, la plupart des foyers ont deux véhicules. Alors aujourd’hui le calcul est très simple, et le résultat est clair : Passé 19h30, il est quasiment impossible de se garer dans les places de parking de la résidence.

Si on ajoute aux véhicules résidents, les voitures des pavillons « voisins » qui viennent squatter chez nous parce que leur rue est devenue payante, les samedi soir ou les gens reçoivent des amis qui viennent en voiture, … Laissez votre place vide quelques instants, et vous êtes sûr de la voir occupée dans les 10 Minutes maximum.

Pourtant, lors de la signature du contrat de location cet appartement F4, la place de parking n° 42 est bien incluse dans le loyer mensuel !

Alors quand quelqu’un se gare à ma place, c’est un peu comme si quelqu’un venait chez moi, dans mon appartement, pour s’installer dans une de mes pièces.

Le pire, c’est que comme ma place est occupée, et que je ne veux pas dormir dans ma voiture (bien que confortable, mais j’ai passé l’age) je suis obligé d’aller squater la place d’un autre. Au final, c’est du n’importe quoi… L’anarchie la plus totale.

Le Syndic a proposé d’équiper les emplacements de parking de barrières de protection. Mais certains usagers qui en profitent, n’ont pas voulu ! Rien d’étonnant ! Ils n’auraient plus pu squatter chez les autres.

Le Syndic a ensuite proposé de protéger les entrées de la résidence. Levée de boucliers des résidents qui ne voulaient pas se sentir en prison, et le encore, n’auraient pas pu circuler librement avec un seul « blip » pour ouvrir la barrière…

Au final, devant l’inaction générale, j’ai décidé d’agir en investissant dans ma barrière de parking. Et j’en suis pleinement satisfait (139 Euro j’ai pris le modèle automatique, à télécommande).

Je rentre le soir, ma place est Libre ! Du coup, je ne perds plus mon temps à chercher une place, et je ne prends pas la place d’un autre.

Si tout le monde respectait sa place, nous n’aurions pas besoin de ces artifices. Mais la nature humaine est loin d’être parfaite.

Il suffit pourtant que certains d’entre nous forcent un peu la natbarriere-de-parking-autonomeure des choses pour que le monde soit meilleur, et plus simple.

Alors au nom de ma tranquillité d’esprit et de la modeste mais cependant réelle contribution à l’amélioration de la gestion des emplacements de parking de ma résidence, je vous remercie de m’avoir vendu ce bloc parking !

 

Un client satisfait.

 

2 réflexions sur « J’ai installé une barrière de parking et j’en suis fier. »

  1. Il n’y a pas de règlementation pour l’installation d’une barrière de parking dans un ensemble d’immeubles ? N’importe qui peut faire n’importe quoi ?

    1. Vous devez tout de même informer par lettre recommandée avec Accusé de réception votre syndic que vous désirez installer un dispositif de type Stop-Park sur VOTRE emplacement de parking. Normalement, votre syndic n’a aucune raison de s’y opposer.
      Si vous ne recevez pas de réponse officielle de votre syndic, demandez à inscrire votre demande dans la liste des « points à l’ordre du jour » de la prochaine Assemblée Générale.
      Jetez tout de même avant un oeil sur votre règlement de copropriété. Peut être l’autorisation ou l’interdiction de placer une barrière de parking est déjà renseignée 😉

Les commentaires sont fermés.