On considère souvent les produits espion comme des petits gadgets inutiles. C’est vrai, une montre espion ? un réveil espion ? Mais qui peut donc avoir besoin de ce genre de produits ?
Par ailleurs, compte tenu de la législation en vigueur, ces produits ne peuvent donner lieu à la constitution de preuves juridiquement valables. Alors … avons nous des exemples d’utilité de ces produits espion … ?
Tout d’abord, de quoi parle-t-on en tant que produits espions ? Ce sont des dispositifs de la vie courante, dans laquelle on a logé un micro, une caméra, miniaturisé, et qui va permettre d’enregistrer une vidéo ou une bande son (ou les deux).
Le cas de plus classique, sera de chercher la solution à un mystère: La boite de chocolats qui inexplicablement se vide à vitesse grand V dès qu’on a les dos tourné, la disparition tout aussi rapide des ramettes de papier dans le local des fournitures, … On ne parle pas le gros délit, mais d’un élément qui permettra de, sans se faire justice soi-même, trouver un élément suffisamment pertinent à mettre en face de l’incriminé, afin qu’il cesse. A ce titre les produits espions munis de caméras seront recommandés.
Les systèmes d’écoute à distance, nécessitant un abonnement GSM pour être contactés, peuvent quand à eux être utilisés dans le cas de la levée de doute, ou simplement pour vérifier que tout va bien. Là encore, la législation interdit l’utilisation de tels dispositifs sans le consentement des intéressés. Il est donc illégal de le placer discrètement chez quelqu’un d’autre… sans le prévenir (ce qui du coup risque de diminuer son intérêt).
Les dispositifs de tracking (Modules de suivi tracker GSM et GPS) permettent, placés à l’intérieur d’un véhicule par exemple, de suivre à distance votre voiture au cas ou quelque personne indélicate décide de vous la prendre sans votre consentement. Mais vous pourriez également décider de mettre un appareil de tracking sur une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, afin d’aider à le retrouver en cas de « perte ».